Promotion 2019 – 2020


Promotion 2019-2020

Anastasia Bensoussan, Laure Bensoussan, Isaac Bouchama, Chloé Dupont, Fanny Fernandez, Alexandre Finkelsztajn, Léia Fouquet, Armande Gallet, Virna Gvero, Uyên Hoàng, Audrey Hulin, Yuko Ikegami, Jay Levent, Jade Mahrour, Elisa Monteillet, Anna Priot, Marina Radishevskaia, Flavio Rugarli et Hyekyung Yu.

Exposition

LE MONDE SE DETACHE DE MON UNIVERS
du 29 septembre au 10 octobre 2020
Galerie Michel Journiac, 47 rue des bergers, 75015 Paris


Marie-Julie Bourgeois, Ismaël Joffroy Chandoutis, Jean Claracq, Sarah del Pino, Camille Juthier, Hyowon Lee, Tabitha Nikolai, Danila Tkachenko, et à ceux qui ont créé une oeuvre spécialement pour l’exposition Cassius Benham, Nina Bernagozzi, Auguste Contart, Clément Davenel, Mathieu Flores, Oscar Nodé-Langlois et Laura Pouppeville.

En partant de la notion de futur et de sa perception à l’échelle de l’individu, la rencontre avec les oeuvres exposées offre au visiteur un espace de réflexion sur la façon dont le progrès technique, les processus de production ou les évolutions sociales nous projettent vers l’avenir. Nous cherchons à sortir de l’échelle macroscopique des questions du progrès et de l’Anthropocène pour témoigner du rapport qu’elles entretiennent avec la part d’intime en nous.
Sans apporter d’avis tranché sur le futur que notre société dessine, Le monde se détache de mon univers explore certains de ses paradoxes et de ses ambiguïtés, créant ainsi un lien entre ressenti individuel et destin collectif. Nous proposons ainsi de nourrir une réflexion personnelle sur la capacité de l’individu à concevoir l’avenir.

L’espace évoque une habitation, lieu familier où le visiteur peut projeter sa propre intimité et son propre lendemain, espéré ou redouté. Ce décor subtil est habité par des démarches artistiques multiples, définissant un tissu narratif que le visiteur est appelé à appréhender en faisant appel à son propre vécu et à son imagination.
Lorsque le visiteur entre dans l’espace d’exposition, le travail de Raphaël Dallaporta établit d’emblée l’idée d’introspection, accompagnée d’un sentiment d’anticipation commun à toutes les oeuvres présentées ici. Suivent des travaux aussi divers que les photographies de Danila Tkachenko, les installations de Camille Juthier et Marie-Julie Bourgeois, la peinture de Jean Claracq, le jeu vidéo conçu par Tabitha Nikolai, les vidéos de Sarah del Pino et d’Ismaël Joffroy Chandoutis, l’installation performative de Laura Pouppeville et l’expérience dinatoire de Nina Bernagozzi. Les travaux de Oscar Nodé-Langlois et Hyowon Lee, lauréats de notre appel à projet lancé auprès des étudiants de l’École des Arts de la Sorbonne, occuperont une place de choix dans la galerie, et les vitrines de cette dernière seront investies par une installation conçue par les autres étudiants lauréats Cassius Benham, Auguste Contart, Clément Davenel et Mathieu Flores. Cette sélection d’oeuvres invite le visiteur à s’interroger à son tour sur son propre quotidien et sur les futurs possibles.

Autour de l’exposition

29 septembre – 9 octobre, Dix par dix, le temps roule en nous
performance de Laura Pouppeville

La performance de Laura Pouppeville s’inscrira dans le temps long de l’exposition. Chaque jour, un·e visiteur·se sera convié·e à rejoindre le groupe de conversation téléphonique initié par l’artiste afin d’échanger autour d’un des objets exposés par Laura Pouppeville dans l’espace d’exposition. Achetés sur le site de revente Le bon coin, ces objets ont été sélectionnés pour leur lien symbolique ou matériel avec le passé intime et domestique de l’artiste.

7 octobre, 19:16-21 h, Entremet Divinatoire
avec la complicité de Raphaël Dallaporta, Nadia Barrientos et Christophe Poncet

Au coucher du soleil, nous débuterons des rituels collectifs spontanés auxquels chacun sera invité à participer.

9 octobre 18-21 h, Ostreon/Ostrea
réflexion culinaire par Nina Bernagozzi

Les visiteurs pourront s’immerger dans une rêverie de l’intimité autour de l’huître. Ils pourront se laisser tenter à une dégustation cuisinée de ces coquilles. Nina Bernagozzi entendra évoquer la racine grecque de l’huitre ayant donné naissance au concept d’ostracisme. Un repas solitaire donc, où chacun pourra éprouver son rapport à l’isolement, au repli, un refuge, peut-être.